mercredi 18 mars 2015

Mais ça c'était avant !

Avant, c'était quand l'électeur votait pour un candidat qu'il admirait, qui portait des valeurs qu'il faisait siennes. Une personnalité dont il pensait sincèrement qu'il avait l'étoffe, l'envergure, les capacités pour conduire le pays, une région, une collectivité ! Bien sûr il y avait des ratés, mais dans l'ensemble cela a bien fonctionné, puisque jusqu'à un passé récent notre pays était encore un modèle pour bien d'autres...

Depuis les choses se sont considérablement gâtées et à grande vitesse. A tel point que des mises en examen répétées d’élus ou de personnes de leur entourage proche (qui se terminent très majoritairement en eau de boudin contrairement à celles du quidam moyen qui se terminent très majoritairement en condamnation) semblent faire plus pour accroître la notoriété des candidats, qu'un programme électoral digne de ce nom. Il existe toujours le mis en examen qui connaît un bon avocat et le mis en examen qui connaît bien le juge. Pour arranger les choses vous rencontrez des extraterrestres qui vous expliquent qu'ils ne sont pas d'accord avec ceci ou avec cela, qu'il faut impérativement que ça change, MAIS (en France il y a toujours un "mais"), ils vont quand même soutenir les incapables largement à l'origine de bien des maux actuels.

Motif ? Et nous n'inventons pas car ce scénario nous a été rapporté à plusieurs reprises exemples à l'appui, concernant des "notables", des "élus" voire même des "Maires" : "Je suis fidèle !" Oui, vous avez bien lu, rappelez-vous (pour les plus anciens) pendant les sombres heures du stalinisme, c'était le credo du Parti Communiste : la fidélité au parti ! Le collectivisme dans toute sa splendeur. Aujourd'hui vous entendez ce petit refrain dans la bouche de personnalités qui se disent de droite (essayant de se persuader que ça donne forcément l'air intelligent), on croit rêver, tout fout le camp. La fumisterie peut atteindre des sommets dans le Var, bien plus hauts que ceux des Alpes... On vous résume la pensée intellectuelle de vos "élites" : "je sais que j'ai à faire à des nuls, mais je continue à voter pour eux par fidélité". Ce que nous pouvons traduire d'une autre manière : "je sais que je me comporte comme un véritable imbécile, peut-être légèrement attardé (voire plus) mais je continue de me persuader que je suis un aigle et que je vole !". Nous pouvons vous assurer que dans 90% des cas, la personne qui vous tient ce discours, est en attente de quelque chose, elle espère ainsi croquer goulûment dans le gâteau à un moment donné ou un autre...  Ainsi va le pays... Enfin tant que les électeurs n'y mettent pas bon ordre, atterrés par tant de gâtisme précoce, qui finit par maintenir leur lieu de vie dans un état critique, alors qu'il ne le mérite pas forcément !

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