lundi 26 juin 2017

En parcourant la presse.

Un magnifique missile journalistique ayant traversé le ciel bleu du Var nous a échappé sur l’instant. Il nous a donc paru utile de rappeler son existence, même si plus de deux mois se sont écoulés et des élections sont passées par là. Un passage que nous citons in extenso, a notamment attiré notre attention :    
« Enfin, dans ce mesclun, certains annoncent que les accords des municipales doivent être respectés. A savoir qu’il était entendu que Josette Pons élue Maire de Brignoles devait se représenter à la Députation pour laisser le fauteuil de maire à Didier Brémond. Il se murmure que ses amis francs-maçons qui, dans le département ne sont jamais très loin des mauvais coups, feraient le siège du bureau d’Hubert Falco pour lui rappeler que Didier Brémond bénéficierait d’un soutien inconditionnel de l’UPV avec Gérard Cerruti, et de la Chambre de Commerce avec Jacques Bianchi. »
Ce dernier triomphalement réélu, en novembre 2016, grâce à 7 membres du corps électoral sur 100 ! Mais là, il n’est surtout pas question d’illégitimité. Cherchez l’erreur.
Nous passerons sur la somme de fantasmes irrationnels qu’a toujours suscitée la franc-maçonnerie. Parions qu’à l’aune de la politique, tant que votre masque ne tombe pas où qu’on vous permet de le garder, immoral vous entrez, malhonnête vous œuvrez, indigne vous restez. L’exercice, ni davantage l’institution, ne sauraient alors être en cause, il s’agit dans ce cas précis, d’un réceptacle commode parmi d’autres, cible opportune de personnes mal intentionnées et qui le sont par nature ! Pour le reste, nous ne pouvons que confirmer des pratiques possédant pignon sur rue. A un bémol près toutefois, ce superbe trombinoscope ne rend pas hommage aux quelques noblaillons locaux n’ayant rien à envier en matière de duplicité et de trouducuterie aux prédateurs du littoral. Ils sont même les perfides instigateurs de ce nième coup fourré, une longue tradition à Brignoles. Nous ne bouderons cependant pas notre plaisir, ces tristes personnages étant eux-mêmes les dindons de la farce qu’ils ont manigancée.
Car ce qui compte malheureusement pour un (trop) grand nombre d’électeurs, ce sont toujours les apparences et les paillettes dorées, sans oublier de faire fructifier des intérêts toujours très particuliers. La caste politique le sait. Elle vient de se prendre une mémorable branlée électorale qui a rebattu les cartes, mais elle n’aura de cesse de recommencer son travail de sape pernicieux. Une seule élection vous manque et tout est dépeuplé. Il suffit de constater le train de vie de tout ce petit monde pour comprendre que ce n’est ni l’amour du travail, ni le sens du service, ni des capacités extraordinaires qui rythment le quotidien politique local, mais l’appât facile du gain et la jouissance exclusive de tout ce qu’il procure ! Chacun est malgré tout libre de continuer à croire au Père Noël.
Monsieur Oui-Oui compte pour du beurre, il constitue au mieux une variable d’ajustement qu’il suffit de positionner au gré de son intérêt. Dans un tel marigot et un contexte bien frelaté, l’agitation doit aujourd’hui être à son comble, pourtant sans véritable risque. Quand la carotte ne suffit plus, un simple rappel historique suffit à calmer les esprits. Oh la caste n'est certes pas constituée de cerveaux exceptionnels (nous le saurions tous forcément depuis le temps), nous dirions plutôt qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire