lundi 4 août 2014

"Un peuple est perdu quand il ne fait plus la révérence aux étoiles." Goethe.

Alors quand il n'y a plus d'étoiles, les révérences ne sont plus qu'un lointain souvenir.

Quelle gourmandise de voir réunis sur un cliché, la pétulante sexagénaire Jeane Manson, résidente espagnole depuis peu, pour cause de fisc français trop inquisiteur paraît-il, et Monsieur "oui-oui", tout gonflé de contentement (c'est comme cela que nombre de concitoyens, certains élus compris, désignent le premier troisième adjoint putatif).

Le journal local serait-il déjà en campagne ? Il faut dire, à la décharge des journalistes, qu'ils ne maîtrisent pas toujours la pertinence de diffuser tel sujet plutôt que tel autre et la liberté de ton et de teneur des articles. Toute sensibilité mise à part. Les prestations commandées ou non par les collectivités et les organismes institutionnels, les retours éventuels de bâton d'une puissance publique et politique bien établie, n'étant peut-être pas complètement étrangers à la chose. Bref, "business is business".

Revenons donc à Monsieur "oui-oui", le rouleau compresseur est en marche, sûrement pour bien marteler dans des cervelles récalcitrantes, que notre premier troisième adjoint putatif doit être notre prochain Maire. Déjà qu'on prépare activement son adoubement pour les futures élections cantonales en 2015. Ce sont les élus des autres communes d'un canton largement modifié par le pouvoir actuel qui vont être contents de savoir qu'eux aussi comptent pour du beurre dans la décision finale, mais peut-être s'en doutaient-ils déjà !

Pourquoi ? Parce que ! Si vous ne savez pas pourquoi vous aimez tant fustiger nombre de vos élus et non des moindres, eux le savent parfaitement ! Dans le petit monde politicien, les électeurs et les élus qui ne mangent pas goulûment la bonne sousoupe dans la gamelle qui leur a été amoureusement préparée, on s'en moque, jusqu'à présent en tout cas. Ce qui compte, c'est ce qu'on a décidé pour vous et dont vous n'avez pourtant pas à connaître les raisons, parce que l'intérêt particulier prime sur tout autre et que ce n'est définitivement pas avouable.

Quand ? Là, c'est plus compliqué, tout dépend de notre Duchesse, Sœur Josette-Emmanuelle, ou plus exactement de la destinée qui lui sera réservée en haut lieu. Car ces choses là, c'est toujours le grand calife de Toulon qui en dispose. Sénat ? Conseil Général ? Il ne suffit pas d'espérer pour tenir. Et si aucune de ces merveilleuses stratégies ne fonctionnaient pour une retraite bien confortable sous les lambris dorés ? Car six ans, c'est bien long à devoir toujours faire semblant et sourire à des administrés qui ne se prosternent pas ou plus, ou si peu, devoir continuer malgré tout à leur dire qu'on les aime, qu'on les adore, alors qu'on serait tellement mieux sur la côte ou même à Paris ! Pourtant que devraient dire la plupart des citoyens, eux qui n'ont même pas le loisir de faire semblant dans leur quotidien ?

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