jeudi 4 décembre 2014

Enfumage et attentisme, sont les deux mamelles de la municipalité.

Prendre l'administré pour un imbécile est devenu ces temps-ci un passe temps rendu nécessaire, faute de mieux à proposer. Les administrés se partageant grosso modo en 5 parties.

Tout d'abord la catégorie des crédules et des bénis oui-oui, qui tels des idolâtres vont gaiement à la gamelle, prêts à avaler absolument n'importe quoi, d'ailleurs plus c'est énorme mieux ça passe (les élus professionnels le savent bien, avec quand même le souci que leurs rangs commencent sérieusement à s'éclaircir, élections après élections, le constat est là).

Pas très loin d'eux, vient la catégorie des marionnettistes, ils mettent au pot et entendent bien récupérer la mise et les intérêts qui vont avec. Faute de quoi leur sanction sera à la hauteur de ce qu'ils n'ont pas obtenu. Ceux-là croyez-nous, évitent de se montrer de manière trop ostensible, ils aiment la lumière à condition qu'elle soit dirigée sur leur auréole, pas sur leurs mains.   

Vient ensuite la catégorie des méfiants, on ne la leur fait plus mais veulent encore y croire, pour cela ils arrivent encore à se faire avoir. C'est un peu normal car tout le monde ne possède pas une dose de cynisme suffisante pour imaginer à quel point la politique peut pervertir et corrompre, c'est tellement plus simple.

En suivant voici la catégorie des déçus, des "vent debout" contre le système, pour cela point de salut en dehors d'un nettoyage salvateur et pourquoi pas aller essayer ce qui n'a pas encore été essayé (sur le plan des personnes, parce que sur le plan des idées c'est une autre paire de manches).

Vient enfin la catégorie des "qui n'y croit plus", pour celle-ci nul besoin de se déplacer, de toute façon l'affaire est entendue, ce sera du pareil au même quel que soit l'élu et le parti. C'est le "tous pourris" que l'on peut qualifier au minimum d'excessif, guère plus toutefois que l'argument consistant à évacuer la critique en expliquant qu'il s'agit d'une toute petite minorité, que la grande majorité... et bla, bla, bla !

Voilà donc tout récemment deux pages dans le journal local pour vous expliquer l'inexplicable avec l'histoire sans fin du cinéma de Brignoles. Guetter "l’affût de la moindre étincelle" est bien le moins que les administrés pouvaient faire. Car après 8 mois de mandat, expliquer qu'une situation parfaitement connue bien avant les élections, avec strictement aucun élément nouveau pour qui s'intéresse un tout petit peu à la vie locale, est compliquée à gérer, nous laisse pantois d'admiration. Admiration pour la qualité de l'enfumage afin de masquer les incohérences municipales, il est d'ailleurs amusant de constater que le propriétaire du bâtiment de la "Boîte à images" demande des écrits, il fait bien ! Admiration devant tant d'efficacité, quand on sait que des dossiers autrement plus compliqués doivent être gérés. Cela promet...

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