dimanche 8 février 2015

Brignoles, on la prend par le bassin !

Avez-vous vu Madame la Duchesse arborant un sourire radieux en compagnie de son Directeur de cabinet préféré et de son amie Première adjointe à Saint-Cyr, pour promouvoir leur campagne sur les réseaux sociaux ? Comme elle semble heureuse, ce n'est pas comme chez ces insupportables Brignolais qui n'ont plus la bonne idée de passer caprices, foucades, inconstance ou inconséquence, en fermant pudiquement les yeux comme au temps jadis.

Il faut dire que pour ce qui les concerne, ils ne vivent pas à Saint-Cyr ou même sur la côte, mais bien à Brignoles ! Ils sont donc fort aise d'apprendre qu'elle met beaucoup d'ardeur à se préoccuper de Saint-Cyr et du Beausset, comme d'ailleurs Monsieur son ventilateur en chef qui semble montrer un intérêt pour Brignoles digne de celui de sa première culotte, tandis qu'elle soupire profondément à la seule évocation de la commune honnie. Peut-être quelqu'un de charitable pourrait-il lui rappeler que Madame est (encore) Maire de Brignoles et non de Saint-Cyr où bien qu'elle réside, les Brignolais n'en ont vraiment cure ? D'autant qu'à ce qu'on dit, ils vont devoir mettre la main à la poche pour que Madame la Duchesse ne connaisse pas les affres et les tourments d’une baisse de son train de vie, légèrement impacté depuis sa démission obligée de ses fonctions au Conseil Général.

Et pendant ce temps Monsieur oui-oui à qui les éternels conseilleurs sorciers de Brignoles, non payeurs il va de soi, mais assurément "grands bourgeois de Calais" avaient promis que la ville lui ouvrirait grand ses bras, se morfond sur un strapontin éjectable. Ce que nous pourrions résumer en paraphrasant une formule attribuée à tort au très mondain Dominique de Villepin, mais bien prononcée par François Mitterrand : « Brignoles, est comme une femme, elle a envie qu’on la prenne », notre Monsieur oui-oui se prenant alors à rêver d'une formule plus radicale, d'où notre titre. Amis poètes, bonsoir !

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