mercredi 25 mars 2015

Tout continue d'aller très bien, Madame la Duchesse...

Quand l'orchestre de Ray Ventura brocardait le pouvoir avant-guerre, grâce à une simple chanson "Tout va très bien Madame la Marquise...", c'était pour mieux dénoncer l'aveuglement du pouvoir, devant une situation de plus en plus grave. Il se moquait pour ne pas avoir à en pleurer ! Est-ce que cela a changé le cours de l'histoire ? Non ! Les imbéciles regardent toujours le doigt qui leur montre la lune et ça continue. Il est bien trop compliqué de réfléchir et ça fatigue, c'est bien connu...

Ainsi un simple article journalistique sur l'état du centre-ville à Brignoles a mis le feu aux poudres. On cherche les coupables, soupçonnés de dire une vérité qui dérange. Le fait de cacher la misère sous le tapis a toujours été beaucoup plus présentable pour une noblaillerie varoise en général et brignolaise en particulier, dont la seule préoccupation est de savoir combien elles vont pouvoir encore engranger et profiter ! Le comble de tout cela, c'est d'entendre Monsieur oui-oui se présenter en victime et se répandre en procès de sorcellerie, quand lui-même participe selon de nombreux témoins, à enfoncer encore plus le commerce du centre-ville brignolais. Quid des commerçants à qui il a vanté les mérites de Saint-Maximin, quid de son diagnostic auprès d'oreilles parfois complaisantes, parfois consternées sur la mort programmée du commerce de centre-ville. Quid des pathétiques annonces de circonstances, tels que les 200 000 euros promis par lui et Madame la Duchesse. Et pour mieux l'enfoncer, on nous prépare une extension de la zone Saint-Jean qui respire plus l'opportunisme en bande organisée, ou pour le moins un manque cruel de réflexion, plutôt que le projet visionnaire pour la commune !

Notre noblaillerie locale se drape de vertu, donne la leçon, se couche pour recevoir son dû, mais reste de très misérable et basse noblesse. Son souvenir ne devrait guère laisser plus de traces qu'un pet sur une toile cirée dans l’histoire de la commune. D'ailleurs vous pouvez être assurés qu'elle fait bien plus pour faire marcher le commerce du littoral que celui de Brignoles, il n'y a donc aucune espèce de culpabilité à avoir. Il nous vient juste de la pitié pour tous ces donneurs de leçons, dont certains doivent leur ascension sociale grâce à des circonstances pour le moins douteuses !

Brignoles bruisse de rumeurs comme quoi, tous ces minuscules êtres sortiraient au lendemain des élections, leur machine de guerre ! Qu'ils le fassent, nous les y invitons...

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