dimanche 25 octobre 2015

Les élections : souvent une histoire de cocus !

Les prochains cocus seront assurément la grande majorité des administrés de la région. A des degrés divers, naturellement. Ce ne sont pas les sondages qui y changeront quoi que ce soit. Le résultat d'une élection se décide rarement dans l'intimité de l'isoloir. Pour une bonne et simple raison : il suffit de graisser quelques pattes et de réactiver les réseaux ad hoc. Tuer dans l'oeuf au préalable, toute velleité de candidatures non souhaitées, d'autant plus s'il s'avère qu'elles soient présomptueusement coupables d'efficacité, de compétences et pire encore, d'incorruptibilité. Puis il s'agit de distiller la bonne parole au moment le plus opportun. La crédulité, une population âgée qui va souvent de pair,  une manipulation bien orchestrée par voie de communication et l'abstention des plus jeunes, feront le reste. Cela n'a rien de scientifique, mais reste d'une redoutable efficacité. Dans notre région c'est même une quasi religion.
Le quotidien d'un département voisin nous rapporte ainsi que du haut de sa chaire, le bientôt octogénaire maire de Marseille a tranché : la région c'est pour nous ! Les arguments sont comme à leur habitude d'un triste niveau, mais il n'en a cure. L'un d'entre eux a tout de même retenu notre attention. Parlant de son homologue niçois et concernant son appétence naturelle pour sa ville, il lâche ce magnifique aveu. "Lorsque j'étais président de la Région..., je prenais garde d'en faire toujours un peu plus pour Nice. Quand ce sera son tour, je sais qu'il en fera plus pour Marseille." Marseille - Nice, Nice - Marseille. Entre les deux ? Rien, ou si peu ! C'est le cri du coeur mais rassurez-vous, le discours sera adapté et lissé pour ne pas trop fâcher le "si peu". Il est quand même bon de préciser que nos élus nationaux du département comparés à ceux de nos départements voisins, ce sont à peine quelques classes d'écart qui les séparent.
Tant qu'on y est, la future métropole, c'est pour lui ! A bientôt 80 ans, c'est même l'Avenir avec un grand "A", s'il vous plaît. Alors vous voyez bien, les élections qu'elles se fassent dans les bureaux de vote ou dans les hémicycles, c'est toujours 9 chances sur dix de vous faire avoir ! Pourvu que ça dure, ou pas...

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