vendredi 16 septembre 2016

Un désastre peut toujours en cacher un autre.

Comme nous, vous entendez s’agiter le Landerneau brignolais aux très opportuns bruits de départ de Madame la Duchesse. Autant vous dire que si nous n’avons aucun doute sur son envie d’envoyer ballader Brignoles et ses bouseux d’administrés, nous ne sommes pas non plus les perdreaux de l’année !
En politique pour perdurer dans l’inauguration des chrysanthèmes, et continuer d’être très cher payé pour ce faire, il s’agit de ne jamais lâcher la proie pour l’ombre. Question de principe. Alors nous on réfléchit à ce qui se trame derrière le rideau.
Bientôt les législatives, normalement avec une gauche au fond du trou dans ce coin de France, l’élection devrait être assurée. Sauf que le FN, erreur de casting exceptée, devrait tailler de sacrées croupières à une Duchesse singulièrement déconsidérée. Mieux vaut élaborer le plan B, le plan C et s’il le faut le plan D. Et d’une pierre vous pouvez faire deux coups… ou pas, mais c’est une autre histoire. Qu’à cela ne tienne, la future agglomération doit très prochainement voir le jour. C’est vrai, nous avions dit qu’une entente existait, non écrite bien entendu, qui verrait le siège de la nouvelle collectivité s’installer à Brignoles, quand la présidence irait à Saint-Maximin. De guerre lasse, nombre de Brignolais s’étaient d’ailleurs convertis à l’idée qu’une présidence Saint-Maximinoise était nettement préférable à un désastre annoncé, sous une présidence de Madame la Duchesse. Oui mais voilà, les fonctions permettant d’assurer un train de vie digne d’une Duchesse et de son valet, ne sont pas légions. D’autant plus, si vous n’avez pas à beaucoup travailler. Oui, oui on connaît la chanson, une Duchesse débordée de travail, noyée sous les dossiers, et ainsi de suite. Quand nous aurons un moment, nous vous décrirons la somme effective de travail d’une vie d’élue nationale et locale, rapportée au coût de ladite élue, c’est particulièrement édifiant ! Alors si vous avez encore envie de croire à ces sornettes, libre à vous.
Conclusion qui n’engage que nous et sauf manigances de dernière minute (mais là il ne faut pas trop y compter) : Madame la Duchesse devrait bien évidemment se présenter pour la présidence de la future agglomération. C’est là que les ennuis commencent pour des citoyens qui n’ont pas encore goûté au charme d’être gérés par notre Duchesse nationale. Déjà quand ce sont les électeurs qui vont dans l’isoloir, ce n’est un secret pour personne que les dés sont déjà bien pipés, pour autant, rien n’est jamais totalement acquis. En revanche, quand ce sont les élus eux-mêmes qui vont dans l’isoloir, vous pouvez être convaincus que l’élection est pliée, avant même le vote. Les méthodes sont connues : chantage aux subventions, aux investitures, aux soutiens, aux aides, promesses de postes, de renvoi d’ascenseur et pour terminer les menaces si besoin était. Ici, plus question d’étiquette politique et de défense du bien commun, rien que du médiocre, rien que du frelaté, rien que de la tricherie, rien que du faisandé, rien que de la tromperie, rien que du calcul sournois, rien que de l’asservissement, rien que du clientélisme, rien que du sordide sous des apparences bon chic, bon genre. Dans ce domaine, vous avez tout à craindre. Dans le Var on est très fort à ce jeu là. A notre détriment, à leur avantage !
Dans tous les cas de figure, vous êtes déjà baisés, ou peu s’en faut ! Et à ce stade nous n’avons pas encore parlé des législatives, ça viendra... Il semble nous souvenir qu’un journaliste en fin de carrière (c’est malheureusement souvent en fin de carrière que les journalistes commencent vraiment à oser honorer leur fonction), avait écrit peu de temps après les élections municipales, quelque chose de ce style : nous attendions un tgv, ce fut une machine à vapeur ! Soit, mais alors celle de Denis Papin pour pomper comme les Shadoks.

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