jeudi 15 décembre 2016

L'art de la trouducuterie municipale brignolaise !

Nous allons vous détailler aujourd'hui deux méthodes qui, reconnaissons-le, ont bien failli nous échapper : la maximinoise et la brignolaise. Chacun de vous se rappelle avoir élu les conseillers communautaires, au suffrage universel et dans l'ordre présenté, pour faire simple. Ce qui était une première pour ce type de collectivités. Depuis, trois communautés de la provence verte sont invitées à fusionner sur injonction d’Etat (enfin pas vraiment, mais c'est une autre histoire). Nous n'allons pas revenir sur la tragédie qui se joue pour la future présidence et vous n'avez pas fini de mettre la main à la poche, quelles que soient les promesses.

C'est plutôt le laxisme juridique entourant la recomposition des listes communautaires entre deux élections générales qui nous a interpellés. Un fait souligné par de nombreux spécialistes et élus, une prime à l'encouragement des vices et turpitudes politiciens, en toute légalité. Si en outre, cela permet de se débarrasser d'opposants encombrants, ce n'est que pain béni. A Saint-Maximin, les membres du conseil municipal reçoivent donc les éléments relatifs à la délibération visant à élire les futurs conseillers de la nouvelle agglomération. A Brignoles également en nettement plus succinct et avec une colossale absence. D'où notre titre.

Certains contesteront que le respect démocratique soit plus représenté à Saint-Maximin qu'à Brignoles, et pourtant. Après l'élection deux opposants représenteront Saint-Maximin. A Brignoles, nous nous devons d'avouer avoir été surpris, en découvrant la petite carambouille en pleine séance de conseil municipal, sans vraiment en mesurer toute la portée. Il faut croire que nous n'avons pas encore l'esprit assez tordu et pervers, pour anticiper chaque dévoiement des institutions qui nous est servi. En bref, l'affaire fut pliée faute de combattants, une candidature dans la précipitation étant par nature, vouée à l'échec. Il est vrai qu'à Brignoles, Madame la Duchesse aime tellement les plantes vertes qu'elle en veut partout. Elles ne servent strictement à rien, c'est juste pour le décor, mais tout de même.
Bienvenue aux futures communes qui ne connaissent pas encore l'art de la trouducuterie à la sauce brignolaise. Un autre indice : travailler est un handicap (nous avons bien dit travailler et non brasser de l'air). Car parer à toute turpitude suffisamment à l'avance peut devenir une gageure, faute de temps. Déjà que les conseils ont tous lieu en pleine journée, pour que Madame la Duchesse puisse ramener son chauffeur à la maison, avant la nuit tombée. C'est qu'elle n'habite pas ici, même l'amour connaît des limites.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire