jeudi 20 avril 2017

Circulez !

Il apparaît que le temps de la gestion municipale brignolaise est désormais intimement lié à celui de l’expérimentation, concernant l’art de l’étude des flux de circulation. Une expérimentation ayant pour effet de nous faire toucher du doigt l’infini. Oui, l’infini du vide sidéral qui emplit des cervelles, propriété d’élus pourtant fiers comme des paons et qui ne doutent jamais de rien, surtout pas de leur utilité et de leur perspicacité.
Rappelons qu’un rond point a existé au Carrefour de l’Europe, il y a maintenant plusieurs décennies, qui avait fini par excéder plus d’un automobiliste, devant le « merdier » généralisé qu’il pouvait déjà occasionner. Nous savons que nos conseillers municipaux ne risquent pas d’être atteint par le syndrome du « burn-out », qu’il soit d’origine intellectuelle ou non. Il suffit de surprendre, une fois dans sa vie, tous ces regards vifs, pétillants, inspirés, illuminés, de lèche-bottes à l’écoute des délibérations en conseil municipal, pour terminer de s’en convaincre. Vous remarquerez que nous n’avons pas abordé l’étape de la compréhension des délibérations en question, visiblement et totalement hors de portée pour la plupart. Alors l’étude des flux de circulation, franchement, n’a-t-on pas placé la barre excessivement et dangereusement haute, avec risque de syndrome méningé pour les concepteurs du machin ? Le meilleur étant réservé aux automobilistes quittant le quartier du Pré de Pâques, contraints d’enfreindre gravement le code de la route en grillant le feu rouge, à moins de vouloir se fossiliser sur place.
La zone des Consacs est à cet égard un autre sommet de l’art municipal. Outre la longueur des travaux, que les plus indulgents ont fini par trouver gentiment délirante, la tartuferie va coûter une fois de plus un « bras » aux Brignolais, parce que par endroit les camions ne pouvaient se croiser et qu’il a bien fallu se remettre à l’ouvrage pour corriger le tir. Des cadors sont pourtant aux manettes, ils n'ont de cesse de vous le répéter ! En même temps en trois ans, nous avons eu le temps de nous en convaincre vraiment.

L’avantage avec la bêtise, c’est que vous ne vous rendez plus compte de rien. Vous vous trouvez dans un état de béatitude absolue, que vous ne pourriez même pas imaginer. Pour cela il faut avoir entrepris des études spéciales et posséder une grande connaissance du vide, or ce n'est peut-être pas votre cas... Dommage pour vous, à moins que non !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire