samedi 8 juillet 2017

Veni, vidi, vici.

Siéger dans des conseils municipaux d’anthologie, conduits sous la houlette aussi prestigieuse que le bilan est étincelant, de Madame la Duchesse, quel honneur. Cette dernière vient de perdre sa parure la plus outrancièrement avantageuse, mais elle n’en a pas moins gardé une légendaire et incommensurable vanité. Un signe caractéristique des politicards sans intérêt pour la collectivité, qui mettent néanmoins sérieux et parfois talent à représenter l’inutile, du mieux qu’ils le peuvent.
L’annonce par la pasionaria de sa propre et unique cause, d’une mission accomplie, ses extraordinaires résultats annonciateurs de lendemains enchanteurs ne sont-ils pas là pour en témoigner, suivie d’une démission fort logique, ne pouvait en effet que justifier la « standing ovation » qui nous a été rapportée. Un point d’orgue au terme de plus de trois années de mandat, d’une efficace et insolente réussite. Qu’on se le dise.
Parions qu’une conduite addictive consistant à suivre un exercice collectif de vacuité et de flagornerie, serait génératrice chez les sujets trop exposés, d’une altération irréversible des petites cellules grises agressées par une telle somme de… suffisantes insuffisances ! Il faut croire qu’à Brignoles, la célèbre fête à Neu-Neu a suscité quelque jalousie, ne retenant pourtant que l’aspect phonétique pour nous créer la fête à neuneus. Quelque chose ne tourne décidemment pas rond dans les têtes « couronnées », malgré tout le pire reste bien devant nous, c’est dire la gravité de l’instant.
Nous reviendrons sur les déclarations officielles et tonitruantes passées de Madame la Duchesse, ce sera en quelque sorte un jubilé d’une grande portée politique. En attendant elle va désormais se consacrer à l’agglomération, ce qui nous a immédiatement mis en mémoire la célèbre réplique de Corneille : « Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? » Bien que nous ne souhaitions pas être accusés de non-assistance à personnes en grand danger, nous ne pourrons que compatir au désarroi du peuple de l’agglomération, il n’a certes pas mérité cela, il devra pourtant faire avec. La rançon de l’inutile est à ce prix et cerise sur le gâteau, il faudra aussi payer pour cela.

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