samedi 5 août 2017

Charité bien ordonnée commence par… soi-même !

Monsieur Oui-Oui n’a fait qu’appliquer ce bon vieux proverbe toute sa vie. Se servir, tout en faisant croire aux autres qu’on les sert, quelle merveilleuse idée. A une époque où de belles âmes, élus tartuffes compris, s’épanchent sur le courage et l’abnégation des combattants du feu, bénévoles ou non, pour sitôt les rubriques incendies sorties des gazettes, ne plus se préoccuper de leurs moyens. A une époque où le transfert d’un joueur de football, le plus cher de l’histoire, devient le signe évident d’un développement sensationnel de l’humanité. A une telle époque, en effet, notre minuscule Oui-Oui s’apparente bien sûr à de la « roupie de sansonnet ».
Pourtant la venue de Madame la Duchesse a déjà coûté « un bras » aux Brignolais, dans le seul but de se faire édifier ainsi qu’à son valet et ancien cocher, un bureau digne de sa magnificence légendaire. Un bureau où quoi qu’on en dise, le fauteuil garde tout l’éclat du neuf. Nous aurions certes préféré que l’excellence de ses résultats et de son travail soit devenue légendaire, mais à l’impossible nul n’est tenu. Quand vous savez également, qu’avant même son intronisation, le nouveau bourgmestre avait jeté son dévolu sur un véhicule de fonction, moins rutilant que celui du Cardinal de RichOdel, mais tout de même. Quand vous apprenez qu’avant de condescendre à travailler, les travaux voluptuaires ont repris au sein du nouveau Palais du Vicomte de Barbaroux, la roupie brignolaise s’apprécie donc fortement. De même que la bourse profonde des Brignolais, heureux de participer, malgré eux, à la grande cérémonie de cocufiage. Une célébration que la bande organisée, composée de noblaillons de (très) petite vertu, de médiocres courtisans et de tragiques protées mais authentiques politicards, veut festive, tant ses démérites sont grands.

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